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Différentes attitudes, expressions, postures, apparences de l'animal



Première partie : les attitudes

intimidations !


Les attitudes et expressions ne sont pas exclusivement réservées à l’humain qui, en quelque sorte, traduis sa pensée par des expressions faciales parfois corporelles, gestuelles, chez l’animal il s’agit principalement d’expressions corporelles parfois accompagnées de sons, de cris spécifiques à cet état, développement :


Chez l’oiseau certaines réactions accompagnées de postures typiques sont parfaitement adaptées à faire comprendre aux congénères, éventuellement d’autres espèces, qu’il y a désaccord, si l’autre individu persiste malgré tout il peut y avoir conflits qui cependant sont rarement menés jusqu'à la mort ! comme souvent dans la nature il y a des exceptions ainsi chez les : rougegorge, rougequeue, rossignol, étourneau, etc. qui sont des oiseaux (Muscicapidés, Sturnidés) particulièrement agressifs, certains n’hésitent pas à s’attaquer par exemple même aux chats, mais en règle générale il n’y a pas contact entre les protagonistes qui se maintiennent à distance et font… de l’esbroufe ! de l’intimidation ! toujours spectaculaire !

N'oublions pas que...

L'erreur n'est pas dans l'observation mais dans interprétation !

Pinson des arbres Fringilla coelebs (Linnaeus, 1758) mâle

L’avant du corps abaissé la tête relevée vers l’intrus la queue étalée, le moineau à parfaitement compris le message et s’apprête à fuir.



Verdier d’europe Carduelis chloris (L. 1758)  juv. envers une mésange, corps abaissé queue étalée et ailes déployées, bec ouvert pointant vers le sujet de discorde, on notera qu'ici la mésange semble ne pas vouloir se laisser faire, elle réplique !


Envers une femelle moineau qu’il va parvenir à faire fuir, le verdier corps abaissé mais le tête relevée, queue étalée, fait face bec ouvert

Si cela ne suffit pas il lève une aile après l’autre en avançant sur l’intruse


Il fini par la faire fuir en la poussant vers le bord du billot




Moineau domestique Passer domesticus (L. 1758) mâle en plumage d’hiver envers un autre mâle de m. domestique à gauche, en règle générale l’individu « intimideur » n’est pas forcement situé plus en hauteur (position dominante !) que « l’intrus »




mais plus simplement qu’il est arrivé avant et qu’il semble donc intimer une sorte de « droit de priorité » face à l’intrus !
La preuve ci-dessus avec ces deux moineaux dont "l'intimideur" est plus bas que le nouvel arrivant.





Parfois chez les espèces plus agressives les intrus résistent et semblent « répondre en miroir » comme se verdier d'europe Carduelis chloris (L. 1758) juv. (à droite) face à un m. adulte (à gauche) à moins qu’il ne fasse l’apprentissage des attitudes adéquates à apporter dans de telles situations !




Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris (L. 1758)




une espèce très belliqueuse



l’étourneau nous offre de belles scènes !



souvent spectaculaire l'étourneau !
Ils nous offrent de belles scènes d'affrontements n'hésitant pas souvent à entrer en contact !



Champ de bataille de Faisan de colchide Fasianus colchicus (L. 1758) ou deux m. ad. font de l’esbroufe pour conserver leur territoire

Ce qu'il faut bien comprendre : 
le territoire d'un individu d'une espèce ne peut pas comporter le territoire d'un autre ind. de la même sp. cela n'est pas possible !
par contre le territoire d'un individu d'une espèce peut tout à fait comprendre le territoire d'un ind. d'une autre sp. ! voir même si celui-ci est plus petit, être imbriqué dans le territoire plus grand de l'autre sp. on dit alors qu'il est "enclavé"


mâle chassant un congénère en période de reproduction, sujet Bernache du canada Branta canadensis (L. 1758)
Ci-dessus un mâle chassant un second prétendant au début de la saison de reproduction sujet Bernache du canada B. canadensis (L. 1758) la femelle est tout à droite et observe la scène.



Bernache du canada Branta canadensis (L. 1758) un mâle chassant un congénère avril 2021.



Émancipation chez le Cygne tuberculé Cygnus olor (Gmelin, JF,. 1789) 





Cygne tuberculé  juvénile ou "grisard"



Cygne tuberculé en corbeille !


L'émancipation il s'agit après avoir élevé et protégé les jeunes, de les pousser à prendre leur indépendance en particulier alimentaire et territorial, sujet Cygne tuberculé Cygnus olor (Gmelin, JF, 1789)
Ci-dessus de gauche à droite.
La photo à gauche : mâle adulte poursuivant son jeune que l'on appel "immature" celui-ci n'est déjà plus un "grisard" mais il n'est pas encore reproducteur.
Au centre un de ces "grisards" ou juvénile ou plus simplement... Jeune, en réalité le plumage est plutôt brunâtre, brun sale.
À droite un mâle ad. en "corbeille" qui est une attitude de confrontation ! on retrouve parfois cette attitude menaçante du m. lorsque l'on approche de la femelle, des cygneaux (jeunes cygnes !) J'ai été témoin de cygnes m. ad. tuant lors d'une attaque éclair une oie qui s'était par mégarde approchée trop près d'une femelle sur son nid




Proche de l’intimidation…

... le houspillage ! qui est une forme de défense d’une espèce envers une autre espèce qui est prédatrice de la première, dans les faits, il s’agit couramment de Corvidés tels que : Pies, corneilles, etc qui volent, parfois seule, parfois en groupe, à proximité d’un rapace quelque fois en lui donnant des coups de bec ou de griffe afin de le chasser du secteur ! ceci a pour but d’éloigner le prédateur de la zone où se trouve le nid et bien entendu pour protéger la progéniture ! ci-dessous quelques exemples de houspillage.




Une Corneille noire Corvus corone (L. 1758) sur une Bondrée apivore Pernis apivorus (L. 1758)











Une Mouette rieuse Larus ridibundus (L. 1766) sur une Bondrée apivore Pernis apivorus.





Une Corneille noire Corvus corone sur deux Buse variable Buteo buteo (L. 1758) cliché exceptionnel et particulièrement rare qui prouve au passage que les corneilles ne craignent leurs ennemis ni par la taille ni par le nombre !







Une Pie bavarde Pica pica (L. 1758) sur une Bondrée apivore Pernis apivorus en phase sombre.

Corneille harcelant une crécerelle
Une corneille noire Corvus corone (Linnaeus, 1758) en harcelant un mâle de Faucon crécerelle (L. 1758) tellement même que le faucon en s'enfuyant se trouve littéralement enfermé entre les ailes de sa persécutrice !



mouette poursuivant une sterne


Ci-dessus M. rieuse L. ridibundus (L. 1766) poursuivant, harcelant, une Sterne pierregarin Sterna hirundo (L. 1758)





Etonnement, crainte !


Voici un bel exemple d’attitude craintive chez un Verdier d’europe Carduelis chloris (L. 1758) les plumes de la tête sont hérissées ce qui montre un signe évident que l’on pourra rapprocher de l’homme (poils hérissés !) sans faire d’anthropomorphisme ! 




La confiance !




Voici une Mésange nonnette Parus palustris (L. 1758) qui nous montre un bel exemple de confiance et d’absence totale de crainte en se posant sur les trépied supportant les flashs lors d’une prise de vues dans le jardin !

Il faut également tenir compte de l'endroit où l'on fait cette observation ainsi que des circonstances, par exemple le même ind. pourra s'approcher très près d'un pêcheur si celui-ci ne bouge pas (couramment moins de 10m !) et le même ind. fuira à l'approche d'un marcheur sur la berge d'un lac à quelques kilomètres de là !

Deuxième partie : nourrissage






Voici une scène plus calme, la becquée ! un mâle adulte de Moineau domestique Passer domesticus (L. 1758) nourrissant un jeune qui quémande en frétillant de tous son corps et le bec grand ouvert.


ici une femelle de Passer domesticus (L. 1758) nourrissant un jeune.



ci-dessus la Sitelle torchepot Sitta europaea (L. 1758) qui était auparavant appelée dans la région le « petit pic bleu » est au nourrissage de ses jeunes, on distingue l'un d'entre eux le bec grand ouvert dans l’ouverture de la loge, la sitelle a ici réutilisée une loge de pic épeiche abandonnée dont elle a réduit l’ouverture avec de la boue mélangée à de la salive


étant plus petite que le pic elle n’a pas besoin d’une ouverture aussi grande et ainsi elle limite la possibilité pour un prédateur d’atteindre ses jeunes !










Martin pêcheur d’europe Alcedo atthis (L. 1758) ad. Venant de prendre une jeune écrevisse dans un étang, on distingue parfaitement une des pinces, du crustacé, grande ouverte en un geste dérisoire de tentative d’échapper à son prédateur !






le Héron cendré Ardea cinerea (L. 1758) est un des plus grand oiseaux de la région avec le cygne



il est également un grand prédateur essentiellement piscivore



comme on peut le voir ici même les poissons de taille impressionnante ne le rebute pas !







Grèbe huppé Podiceps cristatus (L. 1758) nourrissant un jeune avec une écrevisse étonnant !




Gallinule poule-d'eau Gallinula chloropus (L. 1758) nourrissant son poussin





Fauvette grisette Sylvia communis (Latham, 1787) m. ad. de retour de chasse avec quantité de proies dans le bec




Certains arthropodes passent l'hiver cachés dans l'écorce des arbres ou sous leurs branches




Les petites araignées tissent une toile pour fermer l'orifice et ainsi se protéger des prédateurs !




Mais la Mésange à longue queue Aegithalos caudatus (L. 1758) sait parfaitement où les trouver, ci dessus de gauche à droite elle arrache la toile parfois même en se laissant tomber de tout son poids !








troisième partie : l'apparence de l'animal




Le plumage (et ses couleurs)




Plumage d'été, plumage d'hiver !



Mouette rieuse en été

















M rieuse en hiver




M rieuse jeune











La mouette rieuse Larus ridibundus (L. 1766) ci-dessus à gauche en plumage d'été et au centre en plumage d'hiver, à droite un jeune de l'année.





1er exemple le plumage frais d'une femelle de Bruant des roseaux Emeberiza schoeniclus (L. 1758) en début de saison de reproduction.


Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus (Hermann, 1804) m. ad. saisi en plein chant



Le plumage de la rousserolle constitue un excellent camouflage dans les roseaux ! En effet lors de sont retour d'Afrique la rousserolle mâle chante pour attirer les femelles mais les roseaux n'ont pas encore reverdis ce qui participe grandement à la protection de cette petite fauvette !


Plumage très usé d'une Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus (Hermann, 1804) dans sa roselière dans le courant de l'été alors que les ind. prennent moins soin de leur plumage trop occupés qu’ils sont au nourrissage des jeunes.



Pour les oiseaux le noir (comme le blanc) est une couleur ainsi le mâle de Bergeronnette grise Motacilla cinerea (Tunstall, 1771) ci dessus en plumage nuptial noir, gris et blanc est très attrayant pour une fem. de son espèce, d'autres exemple : Merle noir Turdus merula (L. 1758) plumage noir bec jaune, Pie bavarde Pica pica plumage noir et blanc, corneille noire Corvus corone (L. 1758) plumage noir.
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A contre jour le plumage d'un oiseau change beaucoup dans son apparence et rend difficile la simple identification de l'ind. ici cette Linotte mélodieuse Carduelis cannabina (L. 1758) mâle serait vu comme une ombre se découpant sur fond de ciel si les logiciels actuels ne permettaient des corrections très poussées.



Comparaison entre les plumages de Mésange charbonnière Parus major (L. 1758) à gauche le juvénile à droite l'adulte.


adulte











une Mésange à longue queue Aegithalos caudatus (L. 1758) juvénile
















individu adulte



















Hypolaïs polyglotte Hippolais polyglotta (Vieillot, 1817) juvénile

















Mâle adulte ici saisi en plein chant de marquage du territoire et pour attirer les femelles !


















Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus (H. 1804) juvénile




Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus (H. 1804) adulte




espèce très proche de la précédente mais avec le dessous plus blanc (et les flancs vaguement jaune !) voici la Rousserolle verderolle Acrocephalus palustris (Bechstein, 1798)















A voir également le très important dossier sur...

le chant chez l'oiseau



Rossignol philomèle Luscinia megarhynchos (Brehm, CL, 1831) m. ad. après le chant pour attirer les fem. le m. lève la queue pour montrer le miroir sous-caudal (blanc) et indiquer précisément à la fem. où il se trouve ! le cas n'est pas unique dans la nature puisque coucous, fauvettes et rougequeue, etc. font de même





les "accidents" les aberrations dans le plumage des oiseaux de la région





Leucique (partiel)












normale





à gauche le plumage partiellement leucique de certaines parties du corps (tel que la tête de cette bernache qui devrait être noire avec une "mentonnière" blanche ! voir le cliché référence à droite) chez une Bernache du canada Branta canadensis (L. 1758) il s'agit en fait d'une "dégénérescence" dû au manque de colorant normalement présent dans la plumes ceci peut être causé par un "accident génétique" une carence nutritionnelle, un "facteur environnemental" !





















à gauche autre forme de dégénérescence chez un hybride d'Oie cendré Anser anser 
(L. 1758) et Bernache du canada branta canadensis (L. 1758) le cliché à droite montre un individu de forme typique de B. canadensis tête et cou noir avec la " mentonnière blanche"







ci dessous petite comparaison entre la forme leucique et mélanique chez le Canard colvert Anas platyrhynchos (L. 1758) m. et fem.




mâle en plumage normal











femelle en plumage normal
















mâle de forme mélanique (ici partiellement plus sombre)











mâle de forme leucistique













mâle au plumage schizochromique 

La schizochromie qué cé qu'çà ?


La schizochromie est une aberration du plumage d'un oiseau dans le sens ou le plumage apparaît avec des parties plus clairs et d'autres plus sombres que la normale exactement comme l'exemple ci-dessus.



pelage et son aspect




apparence très différente entre un rongeur en marche et le même individu s'alimentant, sujet Campagnol roussâtre Clethrionomys glareolus (Schreber, 1780) ci dessus il semble très allongé

ci dessus il se ramasse sur lui même et semble...deux fois plus petit !












influence de la lumière sur l'aspect du micro mammifère ! ci dessus un Campagnol roussâtre Clethrionomys glareolus (S. 1780) dont le dos semble barré par une bande claire


sur le même individu la barre est moins nette ! tout simplement le soleil traversant le feuillage provoque un très fort contraste et un rayon de soleil frappe directement le dos du campagnol ! qui semble ainsi affublé d'une toison polychrome

























Les poissons


La période de fraie

Carpes occupées à frayer














une carpe tout près de la berge, la pierre aux fées 2008 





poisson chat jeunes












© Copyright 2010 François Peintre tous droits réservés pour tous les pays.
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