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indices de présences traces et empreintes



Les traces dans la Nature.

indices de présences traces et empreintes


Parce que dans la nature tous les sens sont important d’abord la vue, l’ouïe, puis le touché et le gout, très important aussi, l’expérience ! la connaissance à la fois, des espèces, mais aussi du terrain, savoir par où l’on peut passer sans être vu depuis tel autre endroit ! savoir comment va réagir tel espèce dans tel cas en un mot… anticiper ! maîtriser !

Les traces de passage, de présence, empreintes et restes divers, à découvrir en milieu naturel, ne pas oublier les chants (d’oiseaux) et différents sons émit par les animaux (mammifères, batraciens, insectes, etc.) qui sont également des indices de présence !
Tous ces « signes » permettent aux photo-naturaliste de savoir si l’espèce qu’il envisage de photographier est présente ou non dans le secteur.

Développement :
Chez tous les animaux marcheurs, le pied posant au sol laisse une trace, une empreinte, et plusieurs empreintes forment une voie ! cette voie, cette piste que l’on suit pour rejoindre l’animal (les expressions suivre la piste ! un bon pisteur !) mais aussi savoir d’où il venait, ce qu’il faisait, à quel moment, il y a longtemps ou seulement quelques heures, s’il pleuvait ou s’il le temps était sec, s’il était blessé, si quelqu’un ou un autre animal le suivait ou était ce lui qui suivait une proie ? le nombre d’information à recueillir grâce aux traces est très important pour le naturaliste et lui facilite énormément  le travail c’est la première chose à chercher, à découvrir, à surveiller sur le terrain, qui est passé là, quand, vers où, pourquoi ? c’est primordial, malheureusement je ne rencontre que peu de naturalistes qui utilisent ces informations...
Après tout c'est tant mieux pour moi !

clic sur une photo pour la voir en grand

Chapitre 1 les Mammifères :





Voici un arbre dont l’écorce a été grattée par un rongeur durant l’hiver probablement vu la hauteur un lapin Oryctolagus cuniculus (Linnaeus, 1758) ou un Ragondin Myocastor coypus (Molina, 1782)



Autre exemple d'arbre à l'écorce endommagée par un rongeur quelconque.




Empreintes (de pattes !) de Ragondin Myocastor coypus (M. 1782) les postérieurs profondément enfoncées dans la boue ce qui permet de parfaitement distinguer les doigts, parfois même les griffes.




Plusieurs traces forment une voie, ici deux voies parallèles de Ragondin Myocastor coypus (M. 1782) en haut les empreintes presque rondes sont les antérieurs les empreintes plus allongées sont les postérieurs le long sillon que l'on distingue par endroit est la queue qui traine au sol !





Voies de rongeurs du genre Ratus sp. tout en bas à droite une empreinte de chaussure.
Les empreintes de rat sont les plus petites mêlées aux empreintes d'un petit chien et à celles d'un chat !





Empreinte de Sanglier Sus scrofa (L. 1758) grand rozeau en bordure de sentier !



Empreinte de Chevreuil commun Capreolus capreolus (L. 1758)



Voie de Chevreuil commun Capreolus capreolus (L. 1758)
formée d'une succession d'empreintes.





 Les traces humaines ! empreintes de semelle de chaussure et pneus de vélos.









Voici une voie de Ragondin Myocastor coypus (M. 1782) dans la neige (qui au passage est un excellent « marqueur ») permettant au naturaliste de « choisir son sujet » la neige fine est en effet un précieux indicateur elle marque parfaitement à la fois les traces et les voies, parce qu'elle forme une "nappe" ininterrompu grâce à elle aucune trace n'échappe à la vigilance du naturaliste, une trace est en effet plus difficilement "discernable" sur terrain sec ! (elle ne marque que sur terrain souple ex : boue, sable, etc.) ici nous voyons les empreintes qui forment une voie, par endroit il est possible de voir une  « longue traînée » dans une voie de Ragondin, il s’agit du sillon laissé par la queue qui traîne au sol…




Autre exemple avec deux voies divergentes sujet Ragondin Myocastor coypus (M. 1782)
Ici, les sujets ce sont déplacés du bas vers le haut, marche en canard, en effet les pieds sont orientés vers l’extérieur !



Ci-dessus la voie à gauche est plus récente celle de droite date de quelques heures et est déjà à demi couverte par une nouvelle chute de neige, les deux voies sont orientées vers le nord mais divergent légèrement !



Cheminée d'aération servant également de sortie arrière d'une galerie de Ragondin Myocastor coypus (M. 1782) avec des traces de va et vient !




Une cheminée au même endroit, au printemps avec un Ragondin émergeant !




Cas particulier une voie d’Ecureuil roux Sciurus vulgaris (L. 1758) 
de plus un prédateur, un Renard roux Vulpes vulpes (L. 1758)  est passé dans le même secteur sans doute avant le passage de l’écureuil car il ne semble pas avoir « pris la piste» de celui-ci ! (deux empreintes du renard tout à gauche sur le cliché) les empreintes de Renard sont très semblables à celles d'un petit chien !





Gros plan sur une trace d'écureuil.





Voie de Chat domestique Felis catus (L. 1758) dans la neige, la brindille permet d’évaluer la taille des empreintes qui forment la voie.
Trois coussinets formant un trèfle avec le coussin trilobé... formant un trèfle à 4 feuilles...
... C'est bien un chat !

Rappel :
Le coussin est sous la plante du pied = coussin plantaire !
Le coussinet est sous le doigt = coussinet digital !





Traces et empreintes d’un Mustélidés quelconque (martre, fouine, hermine…) l’individu semble avoir fait le tour de la brindille centrale comme par jeu ! (oui les animaux jouent ! c'est même ainsi que les jeunes apprennent) les traces semblent sortir de nulle part ! les mustélidés cités plus haut sont tous arboricoles... Plus ou moins.






Un indice de présence cette fois les jardiniers auront reconnu une « taupinière » qui est une levée de terre provoquée par la Taupe d’europe Talpa europaea (L. 1758) qui a forée une loge juste à l’aplomb (à parfois 60 / 80 cm sous le niveau) il peut également s’agir d’une « cheminée » d’aération.





voici l'entrée dune galerie de Ragondin Myocastor coypus (M. 1782) dans la berge d'une mare au grand Rozeau cette galerie mesure environ six mètres de long et ressort dans la roselières très en arrière de la berge donc, il y a au moins deux cheminées d'aération, et la gueule du terrier à un diamètre d'environ 60cm (elle c'est agrandie avec l'érosion !) cette entrée dessert deux galeries une s'enfonçant vers la gauche qui sert principalement pour la mère, l'autre vers la droite est pour les jeunes (il y a peut être des connections souterraines !) l'épaisseur de terre couvrant ces galeries est de 10 à 30 cm c'est aussi pour cela qu'il peut être dangereux de s'approcher du bord de la mare !
Il m'est en effet arrivé plusieurs fois de me trouver avec une jambe sur le sol et l'autres enfoncée jusqu'au genou dans la galerie que je viens de percer, il est alors très difficile de s'extraire avec tout le matériel de prise de vue que je porte dans le sac à dos et sur l'épaule... cela peut être dangereux !
(objectifs, appareils, prise de sons, etc. Couramment 15 à 20 Kg de matos !)


Les proies !


Il peut s'agir de Mammifères, d'oiseaux, d'Arthropodes, etc.
Mais pas de végétaux car incapable d'organiser une défense autre que passive !
Ainsi le végétal ne peut bien sûr pas se déplacer pour échapper à son prédateur, mais il peut s'en protéger par l'invention de la toxicité, ou de l'épine par exemple !
Ou plus simplement en imitant par son apparence un autre végétal qui lui, serait toxique et réputé comme tel !
L'animal quand à lui peut se protéger par d'autres stratagèmes tels que la simple fuite, la lute pour sa survie (griffes, dents) le camouflage qui le fait ressembler à un autre animal plus dangereux que lui... c'est l’homochromie, ou, le rend difficile à détecter dans son milieu c'est le mimétisme, ce dernier présente à la fois une identité de couleurs en même temps que d'aspect, de texture, l'exemple le plus frappant est le poulpe dont la peau se revêt parfois d'excroissances, protubérances, correspondants à son milieu et participant (avec les couleurs donc !) à le dissimuler aux prédateurs !

Si la musaraigne est souvent tuée par un prédateur quelconque elle n'est jamais mangée !
Elle gît là sans vie (comme marque de passage ?) ou bien a t'elle rebutée son prédateur
par son odeur et un gout très prononcés !
Les  Musaraignes, Carrelets, Crocidures et autres assimilés sont très sensibles au froid !
Si elle ne s'enfonce pas profondément sous terre le froid peut la tuer, il en va de même pour la taupe.





La Taupe d'europe Talpa europaea (Linnaeus, 1758) n'est jamais mangée par son prédateur.




Un autre excellent indicateur de présence de mammifère, en l’occurrence le Ragondin M. coypus (encore lui, nous en avons beaucoup ici !) nous voyons là 2 crottes de ce très gros rat, le « laissé » est vert oblong aux extrémités arrondis, présence plus fréquente dans l’eau, pourquoi ?
c’est un herbivore donc… les crottes sont vertes ! et c'est un Mammifère aquatique il n’a pas de « toilettes » il "fait" où il se trouve donc le plus souvent… dans l’eau (ici l’eau a brutalement baissée en été, les crottes se trouvent donc à sec !) avant d'être dégradées par la Nature !





Crottes et urine d’Ecureuil roux S. vulgaris (L. 1758) sur la neige (les déjections servent également de marquage territorial !)



Crottes d'un Chiroptères la Pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus (Schreber, 1774)
Sur la margelle de la fenêtre où elle passe le jour à l'abri derrière le volet.





Crotte de Hérisson d'europe Erinaceus eurpaea (Linnaeus, 1758)


Gros plan d'une crotte de Hérisson d'europe vue en éclaté !




Chapitre 2 les oiseaux :




Empreintes de Corvidés (ou assimilés) quelconque
Corneille, Pie...




Empreintes des doigts d'un Échassier quelconque partiellement recouvertes par une voie de Gallinule ou assimilé.




Ici empreintes de Canards (probablement le colvert Anas platyrhynchos) la neige commence à fondre ce qui rend les traces moins nettes.


Empreintes (minuscules ! elles sont en rapport à la taille du sujet) de pattes de Grèbe castagneux Tachybaptus ruficolis (Pallas, 1764) dans la neige qui c'est déposée sur la glace recouvrant la rivière dite : l'oiseau bleu (également appelé petite rivière, fausse rivière, osier blanc !) à la limite entre Cepoy et Chalette, on distingue parfaitement les doigts lobés caractéristiques des grèbes.





Empreintes de pattes de diverses espèces dans le sable dont au moins une Corneille noire Corvus corone (L. 1758)




Enclume de Grive musicienne Turdus philomelos (Brehm, Cl, 1831) cette grive est très friande d'escargots et de limaces les coquilles des Gastéropodes sont brisées sur un petit caillou appelé enclume (le terme est parfaitement explicite !) ne pas confondre avec la forge des pics et autre sittelles (voir plus bas)




voici une Grive musicienne T. philomelos (B, Cl, 1831) occupée à dégager l'escargot de sa coquille après avoir cassé cette dernière sur son caillou habituel son... Enclume !





Traces de Bernache du canada Branta canadensis (L. 1758) les fientes habituellement laissées sur la terre ferme sont ici tombées sur la glace couvrant le Loing à Cepoy.




fiente de Bernache du canada B. canadensis (L. 1758)

Ci-dessus la fiente laissée sur l'herbe à une des extrémités blanche ceci est du à l'urine de la bernache, en effet les oiseaux n'ont pas de canaux distincts pour les excréments contrairement à l'humain !
Tout sort ensemble, par le cloaque !




Pelote de réjection d'un oiseau quelconque sans doute celles ci contiennent des restes de micrommamifères (campagnols, mulots) vu la quantité de poils !







plumes laissées par un oiseau vu la taille et la couleur il s'agit obligatoirement d'un Cygne tuberculé Cygnus olor (Gmelin, Jf, 1789)

Et au chapitre des traces les plus évidentes mais plutôt à la mauvaise saison parce que l'absence de végétation facilite la découverte des nids !




Nid de Passériformes quelconque.




"Nid leurre" de la Gallinule poule-d'eau Gallinula chloropus (Linnaeus, 1758)
Pour plus d'informations sur le nid leurre de la poule-d'eau voir également l'article suivant :





Un autre nid de G. poule-d'eau G chloropus (L. 1758)
Posé au beau milieu du Loing précisément au gué de la rue La Fontaine.




Autre nid de Gallinule poule-d'eau (L. 1758)
Posé sur une traverse SNCF échouée sur le Loing à proximité du pont SNCF.



Parfois le nid se trouve dans une construction humaine il suffit pour le découvrir de simplement lever les yeux !




nid de Merle noir Turdus merula (Linnaeus, 1758)


Autres traces visible encore une fois à la belle saison...


Voici un œuf de merle dans le nid



Si cet œuf est ouvert en deux parties, en deux coupes ! (comme sur le cliché ci-dessus)
Littéralement comme deux gobelets cela signifie qu'il a éclot normalement




Inversement si l’œuf présente cette apparence caractéristique, ouvert sur le coté comme sur le cliché ci-dessus c'est parce qu'il a été percé par un prédateur quelconque pour en manger l'intérieur (uniquement le jaune !)



Chapitre 3 les Arthropodes :

(Invertébrés)





De nombreuses araignées (qui ne sont pas des insectes) tissent des toiles comme ici en nappes verticales, elles sont plus spécialement adaptées à la capture des insectes volants !






Ou en nappes horizontales, celles ci sont conçues pour capturer les proies tombantes (insectes sauteurs, etc.) les individus sont de plus protégés dans un roncier !






Mais on retrouve ce même type de toiles dans les roselières, les Araignées sont de quatre grands groupes : 
1er les araignées tisseuses qui chassent à laffût avec une toile plus ou moins grande, telles que les épeires.
2eme les sauteuses qui sont des salticidés et qui capturent leurs proies en sautant dessus.
3eme les coureuses = araignées loups qui attrapent leurs proies en les pourchassant.
4eme les araignées aquatiques qui vivent sous leau en retenant une bulle dair à laide dune petite toile accrochée dans la végétation subaquatique.

(1bis certaines Araignées tisse une petite toile très collante, qu'elles tendent entre leurs pattes antérieurs et qu'elle projettent au passage d'une proie ! )





Une Libellule restée accrochée sur l'arbre qui lui avait servi de support pendant sa métamorphose j'ai pu avec beaucoup de précautions la redresser afin quelle puisse s'agripper au tronc et finir de s'extirper de son exuvie (peau larvaire !) qui, elle, restera accrochée sur le tronc ! 
Comme démontré sur le cliché ci-dessous avec une autre espèce, mais le principe reste le même !




Exuvie de Libellule quelconque (du genre Anax) l’exuvie est ce qui reste après l’émergence, on voit très bien la forme de la larve de cet Insecte qui est à croissance subaquatique, pour sa métamorphose l'individu grimpe sur la tige d'un végétal jusqu'à être hors de l'eau puis entame sa métamorphose (comme le papillon pas exemple !) une fois cette transformation réalisée le corps prend plus de place et provoque la rupture de la suture dorsale la peau cède et libère l'insecte adulte (Imago !) qui s'accroche au dessus de son ancienne peau afin d’extirper le reste du corps puis de laisser sécher ses ailes et de s'envoler ! la peau larvaire ou exuvie reste quand à elle accrocher ainsi sur le végétal.
Il y a parfois des "accidents" voir photo plus haut !
Par ailleurs on distingues sur les flancs, les fourreaux pour les ailes de l'individu.





Nid de Frelon à pattes jaunes Vespa velutina (Lepeletier, 1836)
En France c'est la sous espèce Nigrithorax (soit à thorax noir ! de nigri = noir et thorax = thorax)  qui est présente, le terme de "Frelon asiatique" désigne un genre (un genre regroupe plusieurs espèces qui ont une communauté d'apparence !) et n'est pas le nom d'une espèce propre !


Chapitre 4 les Gastéropodes :

(et autre animaux)



Les autres genres
Gastéropodes, Amphibiens, Reptiles, etc.




Anodonte des cygnes il s'agit là d'un mollusque courant dans le Gâtinais Montargois.





Cet individu a été la proie d'un Rongeur quelconque (Ragondin ?)
Cette espèce vit dans les cours d'eau lent, les mares, les étangs.





Photo Nature du Gâtinais Montargois vous propose un petit jeu à faire aussi en famille.
(Réponses tout en bas de ce message)



Question A
Voici une empreinte assez grande, les doigts sont nettement divergeant, le quatrième doigt (à l'arrière) est à peine visible, elle c’est imprimée dans la boue, et nous voyons des plantes aquatique, nous sommes donc proche de l’eau… ce sont des indices qui vous aiderons à identifier l’auteur de cette trace.




Question B
Voici une empreinte qui donne une impression de déjà vu…



Question C
Cette fois encore l’empreinte est faite dans la boue il s’agit nettement d’une patte de Mammifère lequel ?




Question D
Plus difficile un œuf… les indices ? nous voyons des feuilles de laiche (plante des milieux humides) qui nous indique le type de biotope en même temps que les dimensions approximatives de cet œuf… de quelle espèce ?




Question E
Pour changer un peu des traces de patte voici une noisette qui a été littéralement coincée dans un tronc d’arbre sans doute pour en faciliter l’ouverture, qui est l’auteur de cet ingénieux système ?
cliché réalisé dans notre jardin (Chalette sur Loing)


Réponses au jeu

Réponse A Héron cendré, Ardea cinerea il est un des plus grand représentants de l’avifaune locale son envergure peut atteindre 1,80M

Réponse B celle-ci chacun l’a déjà vu au moins une fois il s’agit en effet d’un chien.

Réponse C déjà évoqué plus haut, nous sommes au bord de l’eau, voici un gros plan sur l’empreinte d’une patte de Ragondin Myocastor coypus.

Réponse D encore à proximité immédiate de l’eau (rivière à débit lent ou mare, étang) l’œuf a le fond blanc sale avec des taches brun-rouge il est caractéristique de la Gallinule poule-d’eau Gallinula chloropus.

Réponse E les oiseaux qui sont très inventif, comme ici pour se nourrir en milieux naturel ! (ils sont toujours plus efficace que l’humain dans tous les domaines, la vue, l'ouie, odorat, etc. !) il trouve ou fore un trou dans un tronc d'arbre, une grosse branche, puis y insère la noix, noisette, etc. afin quelle soit maintenu pendant l’ouverture, cela s’appel une « forge » cet oiseau est le Pic épeiche Dendrocopos major.


Tous les animaux évoqués ici, sauf le chien, sont en photos sur ce blog.

© Copyright 2010 François Peintre tous droits réservés pour tous les pays.


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