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L'Avifaune aquatique (livre 2 Les Échassiers (et assimilés) chapitre II les Laridés, les Rallidés, les Grèbes)



Le grand livre de l'Avifaune aquatique
(Oiseaux d'eau)
dans le Gâtinais mouillé

Livre 2 

Chapitre II les Laridés, les Rallidés et les Grébes

(Laridés)

Mouette rieuse Larus ridibundus (L. 1766)


Mouette adulte en plumage nuptial, en survol du Loing à Chalette.



Mouette rieuse en plumage hivernal, la pierre aux fées à Cepoy.



Très opportuniste la mouette profite de toutes occasions de voler la nourriture comme ici une morceau de pain que les gens lancent aux canards !



Ou encore elle poursuit les autres oiseaux en les harcelant afin de leur faire lâcher leur proie.
La pierre aux fées à Cepoy où l'individu harcelé est une Sterne pierregarin comme on le voit nettement plus petite !


Jeune mouette rieuse de l'année la pierre aux fées, Cepoy



Mouette mélanocephale Larus melanocephalus (Temminck, 1820)
en survol de la pierre aux fées à Cepoy



Mouette mélanocéphale en survol de la pierre aux fées à Cepoy

Sterne pierregarin Sterna hirundo (L. 1758)


En vol stationnaire, surveillant une proie dans l'eau ! 



Avec un petit poisson elle fera plusieurs fois le tour de l'étang de la pierre aux fées en lançant ses cris qui la feront repérer par les mouettes qui la rejoindrons pour tenter de voler sa proie ! 






Contrairement à la mouette la sterne ne se pose jamais directement sur l'eau, elle prefère un support quelconque tel qu'une bouée, un flotteur, une embarcation !


Guifette moustac Chlidonias hybrida (Pallas, 1811)


Espèce aujourd'hui disparue du Gâtinais mouillé la Guifette moustac était une espèce nicheuse sur l'îlot de la pierre aux fées à Cepoy !

(Les rallidés)


Gallinule poule-d'eau Gallinula chloropus (L. 1758)



Facilement identifiable la "poule d'eau" a un bec rouge à pointe jaune, le plumage est brun terne dessus, gris anthracite avec un trait blanc sur le flanc...


elle est ornée d'un v inversé blanc sous la queue !
Ce qui lui sert à communiquer avec ses congénères par des hochements qui sont autant de signaux transmit !



Sur la rivière "l'oiseau bleu" aussi appellée "osier blanc" ou encore "fausse rivière"

Les pattes sont jaunes.


Contrairement à la plupart des oiseaux le plumage ne change pas durant la mauvaise saison, Berge du Solin juste au débouché sur le Loing à Chalette.



La gallinule vol peu mais cela ne l’empêche pas de faire des vols de fuite ou de déplacement comme ici sur la pierre aux fées à Cepoy

L'accouplement

La parade pré-nuptiale est très courte mais l'accouplement ne dure lui même que quelques secondes.








Après c'est comme la plupart des oiseaux on s’ébroue, on se baigne un peu et on reprend sa vie comme si de rien n'était, chez certaines espèces les accouplements sont répétés sur des périodes plus ou moins allongées. 



Le nid de la gallinule est parfois un leurre !
Ici le nid porte 7 œuf il est posé sur la berge sans la moindre forme de camouflage !!!



Le lendemain il ne reste qu'un œuf... ma théorie est que ce nid est un leurre afin de détourner les prédateurs du nid réel qui lui est parfaitement camouflé dans la végétation ripisylve !



Le nid véritable est, lui, si parfaitement caché, qu'il m'aura fallu plusieurs jours à guetter les cris et pépiements avant de le découvrir sous une énorme touffe d'orties, située juste sous l'affût que j'utilisais à cette époque



En me guidant sur le son émis par le premier poussin sorti de l’œuf, j'ai trouvé le nid de la gallinule, j'ai bien entendu consciencieusement refermé le tout afin qu'un prédateur ne le découvre à son tour !!!



après quelques jours d'incubation  les cris des quatre poussins sont continuels, les petits ressemblent fortement aux adultes pour les couleurs du bec, couleurs qu'ils perdront au stade juvénile puis retrouveront au stade adulte... la Nature est complexe et très bien faite !
Ainsi le bec du poussin est rès coloré pour que les adultes voient immédiatement si le petit a faim, ensuite il perd les couleurs trop voyante lorsque le jeune commence à divaguer seul ceci afin d’améliorer sont camouflage en rendant sont apparence plus "neutre" puis une foie adulte le bec retrouve définitivement ces couleurs qui sont certainement des marques nécessaires pour la formation des couples !


A lire également la stratégie de la gallinule...



Les poussins de gallinule sont nidifuges c'est à dire qu'ils peuvent quitter le nid dès la sortie de l’œuf !
Dans le cas contraire on dit que les jeunes sont "nidicoles" !



Belle vue de nourrissage d'un poussin, la pierre aux fées.









Immature de gallinule poule-d'eau curieusement le bec perd ses couleurs rouge et jaune pour les retrouver peut après au stade adulte !



Gallinule juvénile la pierre aux fées à Cepoy



Dans la nature les difficultés de trouver de la nourriture force à manger ce que l'on trouve... Ici une carcasse de poisson !





Un couple de gallinule s'attaque à des carcasses de poissons laissés là sur la berge par des pêcheurs...
Pour le moins peu consciencieux !!! au moins cela fait à manger pour les petits opportunistes du secteur !


Comment différencier la Gallinule poule-d'eau de la Foulque macroule ?
Très simple voici deux clichés  à gauche la gallinule à droite la foulque par comparaison visuel...
je vous laisse vous rendre compte par vous-même.





Foulque macroule Fulica atra (L. 1758)




Plumage entièrement noir (anthracite) bec et écusson frontal blanc (légèrement rosé !) œil rouge, pattes verdâtre aux doigts lobés !
Voici la foulque.



C'est un omnivore même s'il préfère les végétaux aquatique, cela ne l’empêche pas de manger une écrevisse lorsque celle ci font leur mue ! en effet leur nouvellement carapace est molle et ne les protège plus.


En hiver les foulques dont l'instinct grégaire les incitent à se rassembler en de grands groupe mélangeant les adultes et les jeunes de l'année, avec parfois des poursuites spectaculaires en faisant de grands bruits et de grandes gerbes d'eau à la surface, la pierre aux fées. 


Gros plan sur une poursuite de foulques avec les gerbes d'eau laissées par les pattes des individus.



(Les Grèbes)

Grèbe huppée Podiceps cristatus (L. 1758)


Sur l'eau bleue ! Base nautique de Chalette.



Un adulte sur les eaux vertes de la pierre aux fées.


Chez le G. huppé l'œil est rouge.



Un ad. a attrapé une écrevisse qu'il semble hésiter à donner à son petit, qui d'ailleurs regarde cette proie avec circonspection !


Un groupe d'adultes en vol au dessus de la pierre aux fées à Cepoy



Gros plan sur un grèbe immature posant sur la pierre aux fées


Un ad. avec un petit poisson !



Un couple avec 2 jeunes


deux immatures poursuivant leurs parents et réclamant continuellement leur pitance !



Grèbe castagneux Tachybaptus ruficollis (P. 1764)



En plumage nuptial le cou est couleur de châtaigne le dessus du crâne est noir les flancs chamois clair  et le bas-ventre blanc, les lores sont jaune-verdâtre très pâle sont parfaitement visible ici, rivière "oiseau bleu" à Chalette.






en plumage hivernal devant une foulque.



Le castagneux est un piscivore.


Cette espèce est très friande de course sur la surface de l'eau ici avec un petit poisson dans le bec !!!
Réserve de Cercanceaux


en fuite sur l'étang de Cercanceaux




Les accidentels :

Goéland argenté Larus argentatus (L. 1758)


Lors de tempêtes les vents violents poussent en direction des terres les individus immatures ou inexpérimentés, ainsi on les retrouvent assez fréquemment dans le Gâtinais mouillé !








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