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L'Avifaune aquatique (livre 2 Les Échassiers chapitre I les Limicoles, les Hérons et assimilés)



Le grand livre de l'Avifaune aquatique
(Oiseaux d'eau)
dans le Gâtinais mouillé

Livre 2 

Chapitre I les Limicoles, les Hérons et assimilés

(Limicoles)


Chevalier guignette Actitis hypoleucos (L. 1758)


Le nom de Limicole vient de ce que ce genre aime la proximité de l'eau c'est une contraction de deux mots latins signifiant limi = la vase et cole = qui aime donc cela veut simplement dire qui aime la vase et par extension cela concerne tout oiseau qui se déplace sur les plages, les vasières, les marais,etc.



Sur une plage de la pierre aux fées.




Celui-ci a trouver de quoi se nourrir !


 Un des couples qui avait trouvé refuge dans le Gâtinais mouillé durant quelques années.




Théoriquement présent en été pour la reproduction il part vers l'Afrique pour la mauvaise saison, mais quelques individus étaient restés plusieurs années de suite dans le Gâtinais mouillé laissant croire à une sédentarisation possible malheureusement depuis 2015 il n'est plus présent que par intermittence et jusqu'en septembre ou octobre.



Souvent le bec "planté" dans la vase a la recherche d'Arthropodes, mollusques, vers.





C. guignette au milieux des Prèles des marais Equisetum palustre (L. 1753)



Fouillant de sol de la berge pour trouver sa pitance !





Le guignette vol très près de l'eau parfois extrémité des ailes touche la surface laissant deux longues traînées derrière lui !







Un lâché au dessus de l'étang de la pierre aux fées à Cepoy.


Les chevaliers sont les parmi les premier à entamer la migration vers l'Afrique ceci beaucoup plus tôt que ne le pense la plupart des gens !



Leur migration commence dès le mois de juillet, inversement ils sont parmi les premiers à revenir dès la fin de l'hiver, les migrations montante ou descendante se fait de nuit chez ce genre !




C. guignette à Cercanceaux.


Chevalier cul-blanc Tringa achropus (L. 1758)



C. cul-blanc sur la berge d'une mare, réserve du grand rozeau.









Une espèce aujourd'hui malheureusement disparue du Gâtinais Montargois

Petit gravelot Charadrius dubius (L. 1758)


Diapositive scannée, cette espèce était nicheuse sur la gravière de la sablière de Cepoy aujourd'hui étang de l'école de voile ! cette pièce d'eau porte plusieurs appellations :
Étang de la pierre aux fées, lac des trois îles, sablière, sablière Boffin (du nom de l'ancien propriétaire !) 

Bécassine des marais Gallinago gallinago (L. 1758)






Les Pélecaniformes, Ardeidés.


Héron cendré Ardea cinerea (L. 1758)



H. cendré ad. mare de la réserve du grand rozeau.




Le héron est quasi exclusivement piscivore il est capable d'ingurgiter des proies impressionnantes !



Après plusieurs tentatives le poisson est avalé, réserve du grand rozeau.


Les hérons sont souvent  belliqueux, querelleurs !



Ils sont surtout capable de rester de nombreuses heures à l’affût quasi immobile !



C'est un arboricole le nid est assez imposant et comme l'espèce est plutôt grégaire les nids proches les uns des autres créant de fréquents conflits de proximité !
Base nautique de Chalette sur Loing.





Il se nourrissent principalement de poissons mais pas exclusivement...
En hiver ils arpentent les champs à la recherche de campagnols, lombrics, etc.
Ici c'est un malheureux caneton qui a tenu le rôle de la proie !
La pierre aux fées à la belle saison


Reste pas dessous !!!



Héron cendré harcelé par un Grand cormoran, la pierre aux fées.



Certains pour parvenir à obtenir leur photo de piscivores tels que le Martin-pêcheur d'europe n'hésitent pas à les attirer avec des proies retenues dans un récipient dont ils ne peuvent s'échapper !



Le héron est opportuniste il a vite remarqué que le contenu du seau est intéressant !


Saisi de face alors qu'il survol le lac de Chalette sur Loing


Souvent le héron me repère de loin et s'enfui, alors que le même individu passe juste derrière un pêcheur (à 2 mètres !!!) occupé à fouiller dans son matériel ! 
Et le pêcheur ne c'est rendu compte de rien !

Grande aigrette Egretta alba (L. 1758)


Cette espèce dont l'ancien nom local était "grand héron blanc" ! est essentiellement piscivore comme le H. cendré, réserve de Cercanceaux


La G. aigrette a le bec jaune et les laures verdâtres, tandis que les doigts sont gris à brunâtres


Aigrette garzette Egretta garzetta (L. 1758) 


Alors que chez sa petite cousine l'Aigrette garzette le bec est gris sombre mais les doigts sont jaunes vif


Grand cormoran Phalacrocorax carbo (L. 1758)



Atterrissage d'un G. cormoran... réserve de Cercanceaux 



Les nichoirs de cormorans s'appellent corbotière comme pour les corneilles, les corbeaux !


2 ad. reproducteurs dans leur arbre affût








Le cormoran n'a pas le plumage des canards il se gorge d'eau l’oiseau doit donc sécher ses plumes souvent au sol parfois comme ici posé sur l'eau !


Le cormoran est capable d'ingurgiter des proies d'une taille souvent impressionnante !






 Le cormoran immature (cou pâle) a pêché et ingurgité 5 poissons en à peine dix minutes !


Le bec possède un onglet (extrémité du bec de l'oiseau) ce qui fait que si une proie lui échappe elle est blessée et ne survie que rarement à l'attaque !




Encore un poisson gigantesque pour ce Grand cormoran saisie à l'envol sur le Loing à Cepoy !





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