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les oiseaux rares, et espèces en diminution du Gâtinais Montargois


les accidentels, les exceptionnels...
les espèces en diminution, voire disparues !
Du Gâtinais mouillé (ou Gâtinais Montargois)
Zoologie.

La zone d'étude est ici appelée "secteur central du Gâtinais mouillé" 
(aussi nommé "Gâtinais Montargois" à ne pas confondre avec le Gâtinais Français situé plus au nord)
Cette zone centrale du Gâtinais Montargois est délimitée au sud par Montargis et au nord par les étangs de Puy la Laude (Moncochon, Maisonblanche...) à l'est par la foret de Montargis et à l'ouest par Buges, Corquilleroy.

Pourquoi certains animaux disparaissent ?

1 Le climat ?

Le problème actuel est que beaucoup de gens, ministres, dirigeant, etc. (l'état)
Se mêlent de protection de la Nature sans vraiment savoir quoi faire, ils ont tout de même des conseillés mais on peut se demander comment ils arrivent à de telles décisions !
On propose de lutter contre le "réchauffement" alors qu'il s'agit de bouleversement climatique !
Mais, personne ne tient compte du simple fait que...

... La Nature n'a jamais eu besoin de l'homme !


A l'échelle de la terre les difficultés que nous observons actuellement n'ont rien d’exceptionnelles, changements climatiques, sécheresses, coups de froid, tempêtes, pluies diluviennes, etc, cela ne pose de problème qu'a l'homme car la planète a connue bien d'autres catastrophes autrement plus destructrice que ce que nous vivons actuellement !


Il est infiniment valorisant pour le petit Naturaliste que je suis, de constater que j'arrive aux mêmes conclusions toutes proportions gardées sans avoir les connaissances de nos grands scientifiques et encore moins leurs diplômes.

Le constat : dans certaines régions du monde le froid est plus intense par exemple dans l’hémisphère sud et plus précisément en Amérique du sud où des glaciers sont en extension !
Dans le même temps la Californie connait des sécheresses à répétition et de gigantesques incendies, tandis qu'en Asie les inondations renforcées par la mousson font des ravages.
les décideurs dépensent des sommes folles en faisant de grandes réunions (financées sur le bien public !!!) ils font de grandes communications se vantant de sauver la planète ce qui est faux et ne sert à rien  !
 Tout simplement parce que il est totalement inutile de protéger des espèces qui sont effectivement en danger d’extinction, en créant des déséquilibres plus graves encore. 

2 L'activité humaine ?
La protection légale. Par la loi la sacro-sainte loi de protection des espèces !!!

comment empêcher ou limiter cette diminution :

Premièrement par des lois qui, dans la plupart des cas, ne seront pas respectées.

Deuxièmement qu'une loi de protection des espèces contient un alinéa prévoyant que, en cas de surpopulation, localement, il pourra être procéder à des régulations !
Simplifier pour bien comprendre : il y en a trop peu donc on empêche leur destruction mais dès qu'il y en a trop on flingue, on parle bien ici d'espèces en danger d'extinction!
Tout ceci crée des déséquilibres plus graves qui si l'on n'avait rien fait.
Exemple concret le secteur Cepoy Chalette où la Bernache du canada dont on comptait il y a quelques années de grandes troupes à aujourd'hui quasiment disparue, le Grand cormoran, Fuligule morillon et F. milouin idem...

Troisièmement de toutes façon les espèces aujourd'hui disparues au niveau mondial ne renaîtront pas sous prétexte que l'on a décidé de brûler moins de charbon ou de s'acheter une voiture électrique !

Ceci posé il reste encore à changer les mentalités c'est la seule voie raisonnable de changement si tant est que cela soit utile.



3 La pollution ?

Pollution atmosphérique, industrielle et agricole, pesticides, herbicides, raticide, etc, etc. Ceci est déjà traité par d'autres auteurs.
Une autre forme de pollution moins massive il est vrai, que l'on ne cite que rarement est le dérangement provoqué par le promeneur dans la nature, parfois avec une "musique" un peu forte !
Mais le naturaliste n'est pas exempt lui non plus dans une moindre mesure de déranger l'espèce animale qu'il pourchasse de son assiduité quand il ne prélève pas directement des spécimens in situ.
Certaines espèces d'Arthropodes (Invertébrés) ont littéralement disparue par la faute de collectionneurs.
Nota bene : le prélèvement d'espèces protégées est aujourd'hui interdit en France il faut une autorisation, délivrée par la préfecture après demande du chercheur pour ce faire.


Peut-on encore changer les choses, diminuer la pollution et réduire le risque d'extinction des espèces ?

Il est déjà bien trop tard les processus engagés : espèces sensibles qui disparaissent de plus en plus vite, d'autres espèces mieux équipées pour résister aux causes d'extinction occupe la niche écologique libéré par la disparition d'une autre, etc. Dans la Nature tout est imbriqué l'un dans l'autre et si l'on déséquilibre l'un on agit, par contre-coup sur de nombreux autres espèces c'est imparable !
Bis repetita : et si l'on intervient malgré tout le déséquilibre est pire que la cause.



première partie : les oiseaux rares et accidentels

Rares ou en diminution.


Cette première partie comprend les espèces rares au sens général mais également les animaux « difficilement observable » par le promeneur qui ne porte qu’un intérêt limité à la nature, en d’autres termes pour remarquer certaines de ces espèces (le Naturaliste utilise le terme "contacter")  il faut être camouflé, souvent et silencieux toujours et bien entendu savoir...
 ...où les chercher Pour les trouver !


Le numéro un est l’emblème du Gâtinais mouillé




J'ai nommé le Martin-pêcheur d'europe Alcedo atthis (Linnaeus, 1758)
Cette espèce est signalée en diminution dans toute l'Europe et donc aussi en France ce qui inclut notre Gâtinais Montargois !
L'espèce a aujourd'hui quasiment disparue du secteur central du Gâtinais, il reste quelques individus effectuant des passages ponctuels et quelques couples disséminés dans le Gâtinais mouillé mais rien à voir avec les nombreux individus présents il y a dix ans...
Exemple en 2014 je compte les rotations des adultes au gagnage pour nourrir les jeunes soit un contact toute les 15 minutes, en 2017 je passe trois jours de suite au même endroit avec pour résultat un contact !
Photo au grand rozeau 2014.


le Pic noir Dryocopus martius (Linnaeus, 1758)


Photo réalisée en 2010.



Photo réalisée en 2011.




Photo réalisée en 2011.

Cette espèce était bien représentée en Gâtinais mouillé mais depuis quelques années elle est en nette régression.



le Chevalier guignette Actitis hypoleucos (L. 1758)

Le petit Chevalier guignette Actitis hypoleucos contrairement à ce qui est souvent indiqué (considéré estivant en région centre !) il est présent dans le Gâtinais Montargois en automne, hiver, parfois un couple reste l’été, Il est particulièrement difficile de distinguer le mâle de la femelle (♂ ♀)

Espèce aujourd'hui quasi disparue du secteur central du Gâtinais mouillé dernier contact en 2016.
Un ind. aperçu en 2018 mais ne semble pas s’être installé.


C. guignette la pierre aux fées 2010



Avocette élégante Recurvirostra avocetta (L. 1758)


Espèce accidentelle.
Cette espèce est principalement littorale mais suite aux grand coups de vent récent et répétés et comme les : goéland, macreuse, garrot et autres on peut en observer (rarement  il est vrai !) Jusque dans notre Gâtinais mouillé.







Arles bièvre Mergus merganser (L. 1758)

Espèce accidentelle.

Cette espèce est assez rare dans notre Gâtinais mouillé, pour m'a part c'est la première fois que j'en vois ici !






D'autres espèces rares et difficiles à observer !
Souvent portées par de grand coups de vent.



Goéland argenté Larus argentatus (Pontoppidan, 1763)
Espèce littorale mais parfois le goéland est poussé par les grand coups de vent on peut voir un ou deux individus dans le Gâtinais mouillé, ici à la pierre aux fées.
Espèce accidentelle.



Jaseur boréal Bombicilla garrulus (L. 1758)
Espèce présente en hiver en France ici la surprise est double...
Premièrement l'individu est seul ce qui est rare, ensuite il est très éloigné de sa zone refuge hivernale !
Espèce rare.





Canard souchet Anas clipeata (L. 1758)
pas revue depuis l'hiver 2017.
Photo la pierre aux fées, Cepoy.
Espèce rare.




Oie cendrée Anser anser (L. 1758)
Esp. en diminution, photo sur le Loing à Cepoy.
Espèce accidentelle.



Nette rousse Netta rufina (Pallas, 1773)
Esp. en diminution.
Photo la pierre aux fées 2017.
Espèce rare mais devenant plus régulière !



Canard chipeau Anas strepera (L. 1758)
Esp. en diminution.
Photo sur le Loing à Chalette, 2010.

Dernier contact en 2016 dans le secteur central du Gâtinais mouillé.
Espèce devenant rare !




Tadorne de belon Tadorna tadorna (L. 1758)
Dernier contact en 2016 dans le secteur central du Gâtinais mouillé.
Photo la pierre aux fées, 2011.
Espèce accidentelle.



Canard siffleur Anas penelope (L. 1758)
Dernier contact en 2016 dans le secteur central du Gâtinais mouillé.
Photo sur le Loing à Cepoy, 2016.

Les autres espèces, en diminution, régression, donc rare et difficile a contacter...


le Râle d'eau Ralus aquaticus (L. 1758)






Le Râle d'eau Ralus aquaticus (L. 1758) est une espèce rare en photo, certains précisent que l'espèce est très difficile à photographier parce qu’extrêmement farouche ! pour ma part à ce que je constate sur le terrain il n’en est rien… mes premiers clichés de râle on été fait avec un 85mm ! (photo ci-dessus)
les photos présentées ci-dessous ont été réalisées au grand rozeau avec un 300mm sans le moindre effarouchement du râle !
Espèce en forte diminution en secteur central du Gâtinais mouillé, dernier contact en 2016.



Nullement inquiété par ma présence (je suis tout de même camouflé mais pas caché !) il continu de chercher sa pitance.



cette espèce se nourrit de vermisseaux, de larves d'insectes, d’animalcules, etc. que le râle cherche en parcourant la berge et passe d’une rive à l’autre ont peut donc le voir à la fois sur l’eau ou sur la terre, un peu à la manière d’un merle il fouit dans les feuilles tombées au sol en les retournant d’un coup de bec sans la moindre précaution de silence ou de discrétion !

Photos sur l'oiseau bleu entre Chalette et Cepoy.



le Grèbe castagneux Tachybaptus ruficolis (Pallas, 1764)



parfois apparaît un Grèbe castagneux Tachybaptus ruficolis comme ici à proximité d'un couple de Canard colvert Anas platyrhynchos (Linneaus, 1758)
le " casta " est de même taille que le râle (castagneux 25cm environ, râle 24cm env.) il est vu ici en plumage nuptiale bien que le cliché soit réalisé au tout début du printemps, il va bientôt rejoindre ses lieux de nidification dans le nord de l'Europe.
Espèce rare plutôt hivernante jamais contactée à la belle saison dans le Gâtinais mouillé !


 

Le Grèbe castagneux est le plus petit grèbe d’Europe il est d’ailleurs parfois confondu avec un caneton avec ses 25cm env.  Ici il inspecte les berges à la recherche de sa nourriture favorite... les petits poissons qui, pour se protéger se cachent dans les entrelacs des racines d’une sorte de mangrove Européenne !
Il y a encore peu d'années on pouvait contacter des groupes de 5 à 15 individus, aujourd'hui on peut voir un solitaire, avec de la chance et de l'attention !
Espèce aujourd'hui en forte diminution dans le secteur central du Gâtinais mouillé, dernier contact en février 2018 et encore il s'agissait d'un individu solitaire.




Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes (L. 1758)
Présente en grand nombre dans tous le Gâtinais Montargois principalement durant la mauvaise saison cette espèce connait une diminution forte depuis un an environ.
dernier contact Mars 2018.
Photo dans notre jardin 2010




Hirondelle rustique Hirundo rustica (L. 1758)
Présente en grand nombre dans tous le Gâtinais Montargois principalement durant la belle saison Cette espèce connait une diminution forte depuis plusieurs décennies partout en Europe.
Dernier contact le 14 mars 2018 (individu précurseur ?)
Photo notre jardin 2008.
Espèce devenant nettement rare !


le Loriot d'europe Oriolus oriolus (L. 1758)




Loriot d'europe mâle adulte Oriolus oriolus (Linnaeus, 1758) photographié en 2011 au printemps alors qu'il arrivait d'Afrique et chantait de bon matin à la cime des arbres hauts du grand rozeau repéré depuis de nombreuses années par ses chants particuliers et unique, il n'a jamais été possible de le photographier avant l'année 2011.
Espèce aujourd'hui disparue du secteur central du Gâtinais mouillé dernier contact en 2015.
Espèce devenant rare.




Bouvreuil pivoine Pyrrhula pyrrhula (L. 1758) Espèce très souvent entendue en hiver et au début du printemps, les mâles par leur chant lancinant, mélancolique, semblable à un sifflement répétitif et triste à peine moins sinistre, moins lugubre que le "hou-hou" du la hulotte !!! souvent accompagné de femelles on pouvait les voir en groupe épars dans les arbres dès l'apparition des premiers bourgeons.
dernier contact (chant) le 23 février 2018 un ind. solitaire au grand rozeau !
Espèce devenant rare.


Fauvette grisette Silvia communis (Latham, 1787)
Espèce présente au grand rozeau à Chalette sur Loing les couples étaient dans la prairie centrale à raison d'une bonne dizaine de nids, aujourd'hui il doit en rester à peu près deux ou trois couples !
Espèce devenant rare !
dernier contact (vu et chant) à l'été 2017.







Locustelle tachetée Locustela naevia (L. 1758)
Espèce présente dans les herbage du grand rozeau mais depuis que la prairie est fauchée régulièrement l'esp. a désertée l'endroit (dérangement trop fréquent, disparition de la couverture végétale basse !)
Espèce devenue rare !
dernier contact (vu et chant) à l'été 2016.





Rougequeue noir Phoenicurus ochruros (Gmelin, S G,  1774)
Espèce présente anciennement dans tous le Gâtinais mouillé (Chalette grand rozeau, Cepoy la pierre aux fées, Puy la laude, etc. Aujourd'hui il reste quelques couples disséminés dans les vergers, les prairies arborées, toujours un couple dans notre jardin.

dernier contact (vu et chant) au printemps 2018 dans notre jardin.
sp. réapparue en 2022 nicheuse dans notre jardin.



Rougequeue à front blanc Phoenicurus Phoenicurus (L. 1758)
Idem ci-dessus, espèce présente anciennement dans tous le secteur central du Gâtinais mouillé (Chalette grand rozeau, Cepoy la pierre aux fées, Puy la laude, etc. Aujourd'hui il reste quelques couples disséminés dans les vergers, les prairies arborées, toujours un couple dans notre jardin.

dernier contact (vu) au printemps 2018 dans notre jardin.
sp. réapparue en 2023 nicheuse dans notre jardin.




Hypolaïs polyglotte Hipolais polyglotta (L. 1758)
Espèce anciennement nicheuse au grand rozeau à Chalette au moins 4 couple recensés entre 2000 et 2010 et à la pierre aux fées jusqu'en 2008.

dernier contact (vu et chant) à l'été 2014 au grand rozeau et toujours présent dans notre jardin en ce printemps 2018, pas revue depuis 2022




Mésange à longue queue Argithalos caudatus (L. 1758) 
Cette espèce semble disparaître soudainement puis réapparaît après quelques mois ou années sans que l'on sache véritablement pourquoi ! (prédation, maladies...)
dernier contact (vu et chant) octobre 2009 au grand rozeau, reparaît au printemps 2018 dans notre jardin.
Tout à fait comme le merle, le rougegorge, le verdier, dont les effectifs sont très variables d'une année sur l'autre !



Mésange huppée Parus cristatus (L. 1758)

Espèce observable durant la mauvaise saison surtout si elle vient à la mangeoire comme ici, mais l'espèce devient rare malgré tout.
Dernier contact 23 décembre 2012 dans notre jardin au Lancy, l'esp. reparaît à la mauvaise saison 2017/18 mais reste ponctuelle et rare !



Roitelet huppé Regulus regulus (L. 1758)
Espèce déjà rare dans le Gâtinais Montargois cet individu était présent dans le sapin du jardin de mon beau-père et voisin, en nette diminution depuis ces dernières années, il en reste peut être encore quelques uns en foret de Montargis, avec un peu de chance !!!
dernier contact (vu et chant) mars 2009 dans le jardin voisin du notre, le Lancy.
Espèce rare.


Tarin des aulnes Carduelis spinus (L. 1758)
Espèce devenue rare dans le secteur central du Gâtinais mouillé dernier contact, trois individus en janvier 2018.
Espèce devenue rare.



Verdier d'europe Carduelis chloris (L. 1758)
Cette espèce fréquente dans les jardins, les vergers, du Gâtinais Montargois avait copieusement désertée le secteur central du Gâtinais mouillé depuis quelques années, et ce malgré les nombreuses mangeoires installées par les particuliers, aujourd'hui les effectifs semblent remonter légèrement.
Dernier contact février 2018 dans notre jardin accompagné de : Grosbec casse-noyaux, Moineau domestique, mésange bleue et charbonnière.
Tout à fait comme le merle, le rougegorge, le verdier, dont les effectifs sont très variables d'une année sur l'autre !


deuxième partie : les disparues, eteintes.

Dans le Gâtinais mouillé

les accidentels, échappés, et autres très rare, que l'on ne voit plus guerre aujourd'hui.
Ces espèces déjà difficile à voir auparavant et qui sont aujourd'hui disparues du Gâtinais Montargois.
Les espèces qui servent de référence pour cette étude sont les Arthropodes (Insectes, Arachnides, Acariens, etc.) les gastéropodes (Escargots Limaces, etc.)
Qui sont d’excellents marqueurs de la biodiversité en même temps qu'ils indiquent la santé de ce terrain.





Grive mauvis Turdus iliacus (L. 1758) 

Espèce aujourd'hui disparue elle aussi, photo réalisée dans notre jardin du Lancy en 2009 plus revue depuis.





Garrot à œil d'or Bucephala clangula (L. 1758) 


Disparue elle aussi, la pierre aux fées 2011 plus revue depuis.





Pilet des bahamas Anas bahamensis (L. 1758) 


Petit canard ici en forme leucistique (absence de colorant sombre qui est donc l'exact contraire de mélanique ou, plumage plus sombre que la normale) photo 2006.





Canard carolin Aix sponsa (L. 1758)


cette espèce (ci-dessus) provient d'Amérique du nord comme son nom l'indique !
Espèce aujourd'hui disparue du secteur central du Gâtinais dernier contact en 2006.
Ici il s'agit d'un cas spécifique en effet l'espèce est considérée comme "accidentelle" c'est à dire qu'elle n'est pas présente normalement dans le secteur, il peut s'agir, par exemple, d'un échappé de parc de vision.
Photo sur le Solin à Chalette.




Canard de chiloé Anas sibilatrix (Poeppig, 1829)




Espèce exogène  encore un cas particulier (voir plus haut A. sponsa) sans doute échappée d'un parc animalier !


Photo réalisée sur le Loing à Chalette, l'espèce n'est plus contactée depuis 2008




En vrac et non exhaustif  !!!



Canard pilet Anas acuta (L. 1758)
pas revue depuis mars 2009.
Photo sur le Loing à Chalette.



Bernache à cou roux Branta ruficollis (Pallas, 1769)
Photo d'archives




Guifette moustac Chlidonias hybrida (Pallas, 1811)
esp. disparue du secteur central du Gâtinais mouillé.
Diapositive réalisée en 2005 la pierre aux fées, Cepoy, diapo scannée.




Ile de nidification de la Guifette moustac la pierre aux fées, Cepoy.
Diapositive réalisée en 2005 scannée.
Ici nous observons un nid posé à terre alors que dans l'immense majorité des cas le nid de la guifette est flottant !








Pipit des arbres Anthus trivialis (L. 1758) ℗ 2003 diapositive scannée cette espèce était de passage très régulier  dans le Gâtinais mouillé (ici au Grand rozeau) lors des migrations.
Espèce aujourd'hui disparue du secteur central du Gâtinais mouillé dernier contact en 2003.








Bruant zizi Emberiza cirlus (L. 1758) m. 2005 diapositive scannée, cette espèce était nicheuse au grand rozeau.
Espèce aujourd'hui disparue du secteur central du Gâtinais mouillé dernier contact en 2014 dans notre jardin.







Bruant des roseaux Emberiza schoeniclus (L. 1758) m. 2005 diapositive scannée, cette espèce était nicheuse au Grand rozeau dans les roselières de la prairie centrale, aujourd'hui espèce éradiquée  puisqu'il n'y a plus de roseaux. 
Espèce aujourd'hui quasiment disparue du secteur central du Gâtinais mouillé, dernier contact au printemps 2015 un mâle chanteur dans la prairie centrale du grand rozeau, il n'est pas resté !





Bruant des roseaux Emberiza schoeniclus m. ℗ 2005 diapositive scannée.






Pie-grièche à tête rousse Lanius senator (L. 1758) 2004 diapositive scannée, cette espèce était visible en période migratoire sur les arbustes du Grand rozeau, elle pouvait également être nicheuse sur le site dit des « Prés blonds » (présence dépineux)
Espèce aujourd'hui disparue du secteur central du Gâtinais mouillé dernier contact en 2004.








Tarier des prés Saxicola rubetra (L. 1758)  2004 diapositive scannée, espèce anciennement nicheuse entre autre au Grand rozeau dans la parcelle centrale, aujourd’hui absente du site.
Espèce aujourd'hui disparue du secteur central du Gâtinais mouillé dernier contact en 2016.




Mésange noire Parus ater (L. 1758)
dernier contact (vu et chant) octobre 2010 dans notre jardin.




Mésange nonnette Parus palustris (L. 1758)

Espèce plutôt hivernante elle est toujours plus visible durant la mauvaise saison lorsqu'elle vient à la mangeoire !

Dernier contact (vu et chant) 2 février 2015 au grand rozeau, reparaît à la fin de février 2018.




Gorgebleue à miroir Luscinia svecica (L. 1758)
Cette espèce assez rare dans le Gâtinais il faut bien le reconnaître, est en nette diminution depuis ces dernières années, en clair il n'y en avait déjà pas beaucoup il en vient encore moins !!!
dernier contact (vu et chant) avril 2013 réserve de Cercanceaux, Dordives.








Il y a de cela quelques années Le Petit gravelot Charadrius dubius (Scopoli, 1786) était nicheur sur une gravière à l'entrée de l'ancienne sablière Boffin route de Puy la laude à Cepoy, mais depuis que l'activité a cessé la végétation a envahi le cailloutis sur lequel cette espèce aime à faire son "nid" qui est en fait une simple cuvette dans laquelle sont déposés les œufs, aujourd'hui trop végétalisée la parcelle est désertée par l'espèce !
Espèce aujourd'hui disparue de la pierre aux fées dernier contact en 2004.

c'est d'autant plus regrettable que juridiquement c'est une espèce protégée que l'on doit s’efforcer de maintenir dans les lieux où elle se trouve et favoriser son retour là où elle n'est plus...

... Théoriquement !

Lire également à ce sujet le code de l'environnement article L 411-1 et suivant.
on peut malgré tout en apercevoir quelques individus en période migratoire, mais il ne s'installent pas !

Cliché montrant un groupe de Fuligules le 31 janvier 2011 sur l'étang de la pierre aux fées à Cepoy.

sujet : Fuligule morillon Aythya fuligula (Linnaeus, 1758) et Fuligule milouin Aythya ferina (L. 1758) 





autre vue le  même jour 31 janv. 2011




Etat actuel étang de la pierre aux fées commune de Cepoy sont présent un mâle et une femelle !
la diminution est avérée deux ind. isolés.



MAIS !

Il n'y a pas que les oiseaux, malheureusement...

Les autres animaux en diminution dans le Gâtinais Montargois.




D'autres espèces (Mammifères, Reptiles, Batraciens, etc.)




Anodonte des cygnes Anodonta cygnaea (L. 1758)





Couleuvre à collier Natrix natrix (Linnaeus, 1758) individu écrasé par le tracteur lors d'un fauchage.
Prairie centrale du grand roseau.
Espèce aujourd'hui disparue de la prairie centrale du grand roseau, dernier contact en 2009.




Photo en plan large où l'on peut observer les cotes en effet les Reptiles  sont des vertébrés !

cette espèce aujourd'hui totalement disparue est un grand régulateur des micro Mammifères, rongeurs, dommage ceux-ci ont perdu un de leurs prédateurs, photo grand rozeau 2009.





femelle de Ragondin Myocastor coypus (Molina, 1782) espèce exogène et envahissante.
Cette femelle que j'ai suivi pendant une dizaine d'années faisait deux portées de 4 à 6 petits l'an, très prolifique donc ! C'est un rongeur !
Espèce provenant d'Amérique du sud elle c'est parfaitement adaptée dans notre région.





Rat musqué Ondatra zibethicus (L. 1766)
Proche cousin du précedant il vient également d'Amérique et c'est aussi bien adapté à notre région avec les mêmes résultats, les mêmes causes, les mêmes dégats !




Musaraigne pygmée Sorex minutus (L. 1766)
Individu découvert dans cet état sur un sentier du grand rozeau photo le 21 septembre 2013..



Musaraigne esp.  Sorex species probablement la Musaraigne bicolore Crocidura leucode (Hermann, 1780)
Egalement connue sous les noms de :  
Musaraigne bicolore, Crocidure bicolore, Musaraigne leucode,  Crocidure leucode, Crocidure blanche ou encore de Musaraigne des champs
Individu trouvé en l'état sur une sente du grand rozeau, photo le 10 juin 2007. 




Taupe d'europe  Talpa europaeus  (L. 1758) Individu trouvé en l'état au bord du chemin du grand rozeau, photo le 15 juillet 2006.




Pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus (L. 1758) espèce fréquente dans le centre du Gâtinais Montargois et aujourd'hui presque completement eradiquée, sauf... chez nous où deux espèces cohabitent celle sus-nommée et ci-dessous
photo ci-dessus réalisée alors qu'un individu poursuivant un Hétérocère (papillon nocturne) était entrée dans la maison après photo l'ind. a été relaché en sécurité !





Oreillard roux Plecotus auritus (L. 1758) l'autre espèce ayant trouvée refuge dans un bâtiment de notre maison
Ind. découvert mort au sol photo réalisée en 2011

En règle générale on constate une très nette diminution des espèces animales du secteur qui sert de témoin (rappel : zone du Gâtinais Montargois, située grosso-modo entre Montargis et Puy la laude sur l'axe nord-sud et entre Buges / Corquilleroy et la foret de Montargis sur l'axe est-ouest
Les espèces prises en compte en particulier chez les Arthropodes terrestre (Arthropodes = Invertébrés les Insectes, Arachnides, Crustacés, etc.) les Mollusques et l’Avifaune.
Les espèces qui sont en augmentation  sont principalement la Tourterelle des bois Streptopelia turtur (L. 1758) Coucou gris Cuculus canorus (L. 1758) Huppe fasciée Upupa epops (L. 1758)
Pour d'autres tels que :
Pic noir Dryocopus martius(L. 1758)
Chevalier guignette Actitis hypoleucos (L. 1758)
Ces espèces qui semblaient se plaire dans le secteur sont devenues assez difficiles à contacter, Parfois même elles ont totalement désertées la zone !
C'est particulièrement visible avec les marqueurs tels que les Lépidoptères et les Odonates, hier très présent dans le périmètre concerné soit, principalement le grand rozeau et ses abords et la pierre aux fées !) depuis 2015 il devient difficile d'observer des papillons même au plus fort de la saison !

De là à parler de catastrophe écologique...

Un exemple de destruction d'un biotope pourtant nommé "réserve naturelle"



Etat de la végétation en temps normal




Fauchage en pleine saison de reproduction la date est indiquée sur le cliché 25 juin 2011
Le fauchage est  de plus effectué avec un tracteur agricole.
En juin la saison de reproduction bat son plein chez l'oiseau, et ce sont des espèces protégées qui nichent dans les strates herbacées (au niveau du sol ou proche !) de cette prairie inondable qu'est le "grand rozeau" qui d'ailleurs n'a plus de roseau que le nom ! Il doit en effet resté deux ou trois touffes de roseaux ridiculement petites et restreintes, juste de quoi justifier, à grand peine, le nom du site !
La résultante est immédiate, les espèces qui avaient ici leurs habitudes de reproduction ont désertées l'endroit.
En d'autres terme il y a là rupture de la chaîne alimentaire et plus grave, destruction d'espèces protégées (lire à ce sujet l'article L 411 du code de l'environnement) et qui plus est dans un lieu qui se veut un refuge !


La destruction systématique de la végétation amenant directement à la diminution voire l'abandon du site par les espèces animales concernées.

Et dans l'absolu, même si l'espèce n'est pas protégée lorsqu'elle se trouve dans un lieu qui se veut être un refuge pour l'animal exactement comme l'est le grand rozeau on devrait s'abstenir de tous dérangements et à fortiori de détruire ces espèces !

Il y a de cela quelques années le site (grand rozeau) peu aménagé, était interdit d’accès aux chiens (dans le sens... animaux domestiques !) aux cycles et véhicules motorisés, il était également interdit de pêcher, aujourd'hui les sentier sont stabilisés et les chiens sont autorisé s'ils sont tenues en laisse... ce qui est rarement le cas ! Les cycles sont également toléré, or si l'on autorise les vélos sur des sentiers piétons étroits très rapidement le cycliste s’autoproclame "prioritaire" ce qui est la cause d'accrochages dont les promeneurs avec qui j'évoque le fait me font part régulièrement...
Le sentier pédestre où les cycles sont tolérés est devenue une piste de vitesse !

En conclusion le site "réserve naturelle" se dégrade rapidement et se transforme, ce qui est très regrettable, en véritable square de banlieue !

Les créateurs de ce site qui s'intéressent de très près à la Nature (je le sais pour les avoir rencontrés à plusieurs reprises il y a quelques temps et par leur désir de créer ce lieu préservé) doivent être plus que contrariés !














Ci-dessus deux photos montrant les responsables du site constatant l'étendue des dégâts après que des habitants (dont moi même !) soient allés se plaindre à la Mairie de l'état de désolation dans lequel se trouve la "réserve du grand rozeau" là où il est interdit de ramasser les fleurs !
Nous sommes alors le 27 juin 2011 soit deux jours après la fauche.
Plus fort ! Les années suivantes on recommence... En juillet, en août, en septembre, etc.
Je suggère de renommer le site le "grand désert" ! c'est en effet aujourd'hui...
Une zone morte !!!
Il y a malheureusement plus de diversité dans mon modeste jardin que dans la réserve naturelle de Chalette sur Loing, et l'étang de la pierre aux fées à Cepoy est en passe de subir un sort identique !
Le plus incompréhensible est que la base nautique de Chalette sur Loing où de nombreux visiteur se promènent sur les sentiers avec enfants et animaux de compagnie, là où il est également interdit de ramasser les fleurs, on fait de la fauche tardive (mois de septembre à peu près !) pour préserver la Nature ! alors qu'il y a un risque sanitaire : Acariens (Tiques, puces,etc.) allergique (Graminées, plantes allergisantes !)
Et au grand rozeau à l'entrée du site on peut lire sur de grand panneaux qu'il est une "Réserve Naturelle" on fauche les herbes entre juin et septembre avec tout ce qui s'y trouve, animal ou végétal, protégé ou pas, au mépris le plus total des lois de la république !




Fauchage du grand rozeau en 2008.



Fauchage du grand rozeau en 2009.
Si vous regardez le plan du grand rozeau par google hearth les photos d'archives de 2015 vont montrerons le tracteur qui fauche entièrement la parcelle centrale !




Etat de la roselière nord de la pierre aux fées été 2016 ont peut voir une Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus (L. 1758)



Etat du même endroit juin 2017 pour l’inauguration du sentier "découvrez la Nature"
Plus de végétation, les nids de Rousserolle effarvatte broyés avec tout ce qu'ils contenaient, les promeneurs et même les pêcheurs sont outrés par l'état dans lequel ils découvrent le site !!!
Tous ceux avec qui j'en avais alors discuté étaient du même avis... Pourquoi ?
Et aujourd'hui... ça continu !


La pierre aux fées en 2017 plus de roseaux plus de Rousserolle effarvatte avec nid, œufs, et petits tout est irrémédiablement détruit volontairement pour l’inauguration d'un sentier...
Protégeons la Nature, excellent  !!!
Destruction d'espèces encore une fois ! (et esp. protégées en plus !!!)

Pour le projet que nous avions en 2014 et 2015 (avec de vrais naturaliste !)
Nous avions fait venir un délégué LPO qui était outré par l'état du grand rozeau de Chalette sur Loing que je lui avais montré, lui qui se bat (et d'autres avec lui !) dans son secteur pour faire admettre les raisons de la Nature laissez faire la végétation pour installer un biotope viable, une chaîne alimentaire correcte !
Lorsqu'il avait vu l'état du grand rozeau il voulait porter plainte pour destruction d'espèces protégées !

Les Lépidoptères, Diptères, Odonates, Mollusques qui sont tous d’excellents marqueurs de la santé d'un Biotope sont devenus moins nombreux dans ces lieux refuges parfois même ils sont rare, à tel point que l'an passé j'ai eu du mal à compter 20 Lépidoptères durant le mois de juillet, tandis que dans le même temps je faisait dans notre jardin du Lancy des vidéos d'une espèce assez étonnante pour la région...
l'Amaryllis d'espagne  !
Cette esp. venant en plus des : Paon du jour, Tircis, Citron, piérides sp. argus, azuré,  etc.

J'ai posé une caméra automatique plusieurs jours en différents endroits (cachés) points de passages de Mammifères,d'oiseaux, etc.
Je n'ai malheureusement rien capturer sur la caméra ce qui signifie que les passages d'animaux sont assez peu fréquent et qu'ils ne laissent que quelques traces de pattes typiquement le chevreuil.
Voir à ce sujet l'article sur :
Les indices de présence, traces et empreintes.

Paradoxalement j'ai beaucoup plus de succès quand je pose la même caméra dans mon jardin ! (encore une fois !)
Merle noir, Chiroptères divers et variés, Hérisson d'europe, etc. Et même...
Une Martre des pins Martes martes (Linnaeus, 1758)

Ci-dessous la vidéo d'une Martre qui passe dans notre jardin du Lancy !


En d'autre terme il y a plus de diversité dans mon modeste jardin que dans toute la "réserve " du grand rozeau !



Autre exemple un Triton crété Triturus cristatus (Latreille, 1800) également dans notre jardin, l'individu présenté ici est en phase hivernale.

Ce qui me contraint à aller de plus en plus loin pour trouver les sujets d'étude, alors que j'ai à proximité immédiate de mon domicile la "Réserve Naturelle du grand rozeau" et l'étang de la pierre aux fées qui sont respectivement à un kilomètre et deux kilomètres.
Aujourd'hui je dois aller vers le sud de Montargis principalement la réserve du Puiseaux-Vernisson et l'ancienne sablière Roland.






Vers l'ouest je vais parfois au marais de Mignerette





et au nord, ma préférence va à la réserve Naturelle de Cercanceaux

dommage !!!
Tous ces lieux sont plus éloignés de chez moi mais...
Aujourd'hui beaucoup plus intéressant !


Autres animaux en diminution ou disparus.

Les Arthropodes (Invertébrés) Arachnides, Acariens, Insectes, etc.

L'immense majorité des Arthropodes étant intimement liée à la végétation les espèces ont disparues du grand rozeau ceci est directement causé par le fauchage trop fréquent de la prairie !




Leste brun Sympecma fusca (Vander Linden, 1820)
esp. devenue rare.



Ischnure élégante Ischnura elegans 
(Vander Linden, 1820)
esp. devenue difficile à contacter.








Libellule à quatre taches Libellula quadrimaculata (L. 1758)
esp. disparue dernier contact 2010.




Calopteryx éclatant mâle Calopteryx splendens (Harris; 1780)
esp. en nette diminution.





Aeschne bleue Aeschna cyanea (Müller 1764)

esp. disparue dernier contact 2010.











Aeschne bleue A. cyanea (M. 1764) gros plan





Petit sylvain Limenitis camilla (L. 1764)


esp. disparue.






le Tircis Parage aegeria (L. 1758)




l'Aurore mâle Anthocaris cardamines (L. 1758)

esp. devenue rare.






 La Goute de sang Tyria jacobaeae (L. 1758)(à gauche la chenille à droite l'imago)
esp. disparue.














la Piéride sp. Pieris species.
esp. devenue rare.






Moro sphinx Macroglossum stellatarum (L. 1758)

esp. disparue.





la Grande tortue Nymphalis polychloros (L. 1758)

esp. disparue.





Vulcain Vanessa atalanta (L. 1758)

esp. disparue.





Belle dame Vanessa cardui (L. 1758)

esp. disparue.





Carte géographique Araschnia levana (L. 1758)

esp. disparue.





Charançon du noisetier Apoderus coryli (L. 1758)
esp. disparue.




Trichie fasciée Tichius fasciatus (L. 1758)
Il n'y a plus de Rosier sauvage donc l'esp. a disparue.


Cétoine dorée Cetonia aurata (Linnaeus, 1761)
Il n'y a plus d'ombellifères donc l'esp. a disparue.


Ephemère sp. Ephemera species.
esp. devenue rare.




Oedemère noble Oedemera nobilis (Scopoli, 1763) mâle.
esp. devenue rare a cause de la diminution des plantes à fleurs, prairie trop souvent fauchée.





Toutes ces espèces d’insectes dont les libellules et papillons (très visible et identifiable ! ce que le Naturalistes appelle les "marqueurs") mais également certains animaux tels que limaces et escargots sont d’excellents indicateurs de la santé d’un biotope, toutes ces espèces donc, sont en diminution en Europe autant dans la biodiversité (le fait d’avoir de nombreuses espèces différentes sur un même biotope !) que dans la quantité  (nombre d’individus de la même espèce sur le même biotope !)
En conclusion il semble y avoir une année charnière, 2015 quand tout c'est accéléré, car à force de dérangement, de propagation de produits nocifs, de bétonnage, de "régulations" les espèces désertent notre Gâtinais Montargois qui de zone refuge devient désertique.


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