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dimanche 2 février 2025

Attitudes, expressions, postures, apparences de l'animal


Différentes attitudes, expressions, postures, apparences de l'animal 


L'article complet ici.




Première partie : les attitudes

intimidations !


Les attitudes et expressions ne sont pas exclusivement réservées à l’humain qui, en quelque sorte, traduis sa pensée par des expressions faciales parfois corporelles, gestuelles, chez l’animal il s’agit principalement d’expressions corporelles parfois accompagnées de sons, de cris spécifiques à cet état, développement :


Chez l’oiseau certaines réactions accompagnées de postures typiques sont parfaitement adaptées à faire comprendre aux congénères, éventuellement d’autres espèces, qu’il y a désaccord, si l’autre individu persiste malgré tout il peut y avoir conflits qui cependant sont rarement menés jusqu'à la mort ! comme souvent dans la nature il y a des exceptions ainsi chez les : rougegorge, rougequeue, rossignol, étourneau, etc. qui sont des oiseaux (Muscicapidés, Sturnidés) particulièrement agressifs, certains n’hésitent pas à s’attaquer par exemple même aux chats, mais en règle générale il n’y a pas contact entre les protagonistes qui se maintiennent à distance et font… de l’esbroufe ! de l’intimidation ! toujours spectaculaire !

N'oublions pas que...

L'erreur n'est pas dans l'observation mais dans interprétation !

Pinson des arbres Fringilla coelebs (Linnaeus, 1758) mâle

L’avant du corps abaissé la tête relevée vers l’intrus la queue étalée, le moineau à parfaitement compris le message et s’apprête à fuir.



Verdier d’europe Carduelis chloris (L. 1758)  juv. envers une mésange, corps abaissé queue étalée et ailes déployées, bec ouvert pointant vers le sujet de discorde, on notera qu'ici la mésange semble ne pas vouloir se laisser faire, elle réplique !





mais plus simplement qu’il est arrivé avant et qu’il semble donc intimer une sorte de « droit de priorité » face à l’intrus !
La preuve ci-dessus avec ces deux moineaux dont "l'intimideur" est plus bas que le nouvel arrivant.


Ce qu'il faut bien comprendre : 
le territoire d'un individu d'une espèce ne peut pas comporter le territoire d'un autre ind. de la même sp. cela n'est pas possible !
par contre le territoire d'un individu d'une espèce peut tout à fait comprendre le territoire d'un ind. d'une autre sp. ! voir même si celui-ci est plus petit, être imbriqué dans le territoire plus grand de l'autre sp. on dit alors qu'il est "enclavé"


mâle chassant un congénère en période de reproduction, sujet Bernache du canada Branta canadensis (L. 1758)
Ci-dessus un mâle chassant un second prétendant au début de la saison de reproduction sujet Bernache du canada B. canadensis (L. 1758) la femelle est tout à droite et observe la scène.


Proche de l’intimidation…

... le houspillage ! qui est une forme de défense d’une espèce envers une autre espèce qui est prédatrice de la première, dans les faits, il s’agit couramment de Corvidés tels que : Pies, corneilles, etc qui volent, parfois seule, parfois en groupe, à proximité d’un rapace quelque fois en lui donnant des coups de bec ou de griffe afin de le chasser du secteur ! ceci a pour but d’éloigner le prédateur de la zone où se trouve le nid et bien entendu pour protéger la progéniture ! ci-dessous quelques exemples de houspillage.




Une Corneille noire Corvus corone (L. 1758) sur une Bondrée apivore Pernis apivorus (L. 1758)














mouette poursuivant une sterne


Ci-dessus M. rieuse L. ridibundus (L. 1766) poursuivant, harcelant, une Sterne pierregarin Sterna hirundo (L. 1758)



Deuxième partie : nourrissage



ici une femelle de Passer domesticus (L. 1758) nourrissant un jeune.



ci-dessus la Sitelle torchepot Sitta europaea (L. 1758) qui était auparavant appelée dans la région le « petit pic bleu » est au nourrissage de ses jeunes, on distingue l'un d'entre eux le bec grand ouvert dans l’ouverture de la loge, la sitelle a ici réutilisée une loge de pic épeiche abandonnée dont elle a réduit l’ouverture avec de la boue mélangée à de la salive













Martin pêcheur d’europe Alcedo atthis (L. 1758) ad. Venant de prendre une jeune écrevisse dans un étang, on distingue parfaitement une des pinces, du crustacé, grande ouverte en un geste dérisoire de tentative d’échapper à son prédateur !



il est également un grand prédateur essentiellement piscivore

Grèbe huppé Podiceps cristatus (L. 1758) nourrissant un jeune avec une écrevisse étonnant !




Gallinule poule-d'eau Gallinula chloropus (L. 1758) nourrissant son poussin





Fauvette grisette Sylvia communis (Latham, 1787) m. ad. de retour de chasse avec quantité de proies dans le bec




Certains arthropodes passent l'hiver cachés dans l'écorce des arbres ou sous leurs branches




Les petites araignées tissent une toile pour fermer l'orifice et ainsi se protéger des prédateurs !




Mais la Mésange à longue queue Aegithalos caudatus (L. 1758) sait parfaitement où les trouver, ci dessus de gauche à droite elle arrache la toile parfois même en se laissant tomber de tout son poids !








troisième partie : l'apparence de l'animal




Le plumage (et ses couleurs)




Plumage d'été, plumage d'hiver !



Mouette rieuse en été

















M rieuse en hiver




M rieuse jeune











La mouette rieuse Larus ridibundus (L. 1766) ci-dessus à gauche en plumage d'été et au centre en plumage d'hiver, à droite un jeune de l'année.





1er exemple le plumage frais d'une femelle de Bruant des roseaux Emeberiza schoeniclus (L. 1758) en début de saison de reproduction.


Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus (Hermann, 1804) m. ad. saisi en plein chant



Le plumage de la rousserolle constitue un excellent camouflage dans les roseaux ! En effet lors de sont retour d'Afrique la rousserolle mâle chante pour attirer les femelles mais les roseaux n'ont pas encore reverdis ce qui participe grandement à la protection de cette petite fauvette !


Plumage très usé d'une Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus (Hermann, 1804) dans sa roselière dans le courant de l'été alors que les ind. prennent moins soin de leur plumage trop occupés qu’ils sont au nourrissage des jeunes.







Comparaison entre les plumages de Mésange charbonnière Parus major (L. 1758) à gauche le juvénile à droite l'adulte.


adulte






























Hypolaïs polyglotte Hippolais polyglotta (Vieillot, 1817) juvénile

















Mâle adulte ici saisi en plein chant de marquage du territoire et pour attirer les femelles !


















Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus (H. 1804) juvénile




Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus (H. 1804) adulte




espèce très proche de la précédente mais avec le dessous plus blanc (et les flancs vaguement jaune !) voici la Rousserolle verderolle Acrocephalus palustris (Bechstein, 1798)















A voir également le très important dossier sur...

le chant chez l'oiseau



Rossignol philomèle Luscinia megarhynchos (Brehm, CL, 1831) m. ad. après le chant pour attirer les fem. le m. lève la queue pour montrer le miroir sous-caudal (blanc) et indiquer précisément à la fem. où il se trouve ! le cas n'est pas unique dans la nature puisque coucous, fauvettes et rougequeue, etc. font de même





les "accidents" les aberrations dans le plumage des oiseaux de la région





Leucique (partiel)












normale





à gauche le plumage partiellement leucique de certaines parties du corps (tel que la tête de cette bernache qui devrait être noire avec une "mentonnière" blanche ! voir le cliché référence à droite) chez une Bernache du canada Branta canadensis (L. 1758) il s'agit en fait d'une "dégénérescence" dû au manque de colorant normalement présent dans la plumes ceci peut être causé par un "accident génétique" une carence nutritionnelle, un "facteur environnemental" !





















à gauche autre forme de dégénérescence chez un hybride d'Oie cendré Anser anser 
(L. 1758) et Bernache du canada branta canadensis (L. 1758) le cliché à droite montre un individu de forme typique de B. canadensis tête et cou noir avec la " mentonnière blanche"







ci dessous petite comparaison entre la forme leucique et mélanique chez le Canard colvert Anas platyrhynchos (L. 1758) m. et fem.




mâle en plumage normal











femelle en plumage normal
















mâle de forme mélanique (ici partiellement plus sombre)











mâle de forme leucistique













mâle au plumage schizochromique 

La schizochromie qué cé qu'çà ?


La schizochromie est une aberration du plumage d'un oiseau dans le sens ou le plumage apparaît avec des parties plus clairs et d'autres plus sombres que la normale exactement comme l'exemple ci-dessus.



pelage et son aspect




apparence très différente entre un rongeur en marche et le même individu s'alimentant, sujet Campagnol roussâtre Clethrionomys glareolus (Schreber, 1780) ci dessus il semble très allongé

ci dessus il se ramasse sur lui même et semble...deux fois plus petit !












influence de la lumière sur l'aspect du micro mammifère ! ci dessus un Campagnol roussâtre Clethrionomys glareolus (S. 1780) dont le dos semble barré par une bande claire


sur le même individu la barre est moins nette ! tout simplement le soleil traversant le feuillage provoque un très fort contraste et un rayon de soleil frappe directement le dos du campagnol ! qui semble ainsi affublé d'une toison polychrome

























© Copyright 2010 François Peintre tous droits réservés pour tous les pays.
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