Les Pics dans le Gâtinais Montargois
Pic épeiche Dendrocopos major (Linnaeus, 1758)
Un clic sur une photo pour l'agrandir
Un m. et une fem. se poursuive au début de la période d'accouplement.
épeiche sur branche givrée |
épeiche sur mousse |
Ci-après série de clichés montrant comment le Pic épeiche tourne une noisette afin de la mettre dans le bon sens pour l'ouvrir !
Puis il jette la coque vide.
Ci-dessous ici c'est l'inverse la femelle va rechercher la noisette qui lui a échappée
Un Pic épeiche saisi en plein vol !
Pic épeiche femelle (pas de marque nucale rouge) |
Pic épeiche mâle (reconnaissable à sa marque nucale rouge) |
Pic épeiche mâle |
Pic épeichette Dendrocopos minor (Linnaeus, 1758)
Le plus petit pic d'Europe il est à peine plus gros qu'un moineau !
Pic mar Dendrocopos medius (Linnaeus, 1758)
Espèce assez rare présente en Gâtinais Montargois.
Le Pic mar est d'une taille intermédiaire entre l'épeichette et l'épeiche.
Gros plan.
Pic vert Picus viridis (Linnaeus, 1758)
Pic vert femelle |
Pic vert mâle |
Celle-ci est noire chez la fem. et noire avec le centre rouge chez le m.
Ci-dessous très rares photos d'un Pic vert au bain
.
Pic vert fem. saisie en plein vol |
|
Pic vert fem. cherchant des proies dans les aspérités d'un vieux mur |
Tout comme le Faucon crécerelle le Pic vert préfère se tenir sur un support vertical !
Pic vert Juvénile |
Pic vert juvénile |
Ci-dessous très rares photos d'un Pic vert au bain
Pic noir Dryocopus martius (Linnaeus, 1758)
Après le plus petit pic d'Europe voici le plus grand, le Pic noir est de la taille d'une corneille.
Un arbre du Grand rozeau avait été cassé lors d’une tempête il y a quelques années, depuis la souche qui avait commencée de pourrir c’est vue attaquée par les Arthropodes dont les larves restent dans le bois puis par les pics dont le Pic noir Dryocopus martius (Linnaeus, 1758) sur plus de la moitié de son épaisseur afin de dénicher les larves dont il se nourrit !
Voici donc le Pic noir est le plus grand des pics Européens ! avec 45cm de longueur environ et une envergure de près de 70cm ayant donc approximativement les dimensions de la corneille, il peut aisément être confondu avec celle-ci ! surtout en vol, ce grand pic était à l’origine une espèce montagnarde elle colonise la plaine depuis quelques décennies.
Les tambourinages du pic noir sont très différents : s’il veut marquer son territoire il sait se montrer bruyant ! les coups portent alors jusqu'à trois Km ! mais s’il creuse une loge ou s’il cherche sa nourriture les coups portés sont alors presque inaudibles à distance en forêt à cause des nombreux obstacles à la propagation sonore !
Tambourinages de marquage = 20 à 30 coups seconde avec des séquences de 2 à 3 secondes sur une branche morte (qui résonne bien !) le bruit porte loin (c’est le but recherché) (Jean-Claude Chantelat in « les oiseaux de France » éditions Solar, utilise le terme de : « rafale de mitrailleuse »
Tambourinages de perçages = 1 à 3 coups seconde sur des séquences 1,5 à 12 secondes (parfois les séquences sont beaucoup plus longues quand il s’énerve sur un bois plus… résistant !) mais il est presque impossible à repérer à l’oreille, les coups sont plus « légers » que ceux par exemple de l’épeiche dans les mêmes conditions.
Espèce aujourd'hui quasiment disparue du Gâtinais Montargois dernier contact visuel en 2016, tambourinages d'un ind. entendus en janvier 2018.
Espèce aujourd'hui quasiment disparue du Gâtinais Montargois dernier contact visuel en 2016, tambourinages d'un ind. entendus en janvier 2018.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire