La photo automatique
Ou piège photographique
en règle générale je n'aime pas le terme de "chasse photo" c'est surtout le mot chasse qui m'indispose !
il en va de même avec le terme de "piège photo" ici c'est bien sûr le mot piège qui m'interpelle !
Par exemple avec la revue photo "CHASSEUR D'IMAGES" j'ai toujours eu une appréhension...
De même avec l' ASCPF lisez (Association Sportive de Chasse Photographique Française)
Encore une fois le mot chasse ne me plait pas vraiment, dans l'absolu la chasse et la photo-Nature ne sont pas compatible, c'est mon avis surtout qu'il existe en Français quantités de mots plus "adaptés" moins "nocifs" que piège et chasse !
Bref, tout cela pour indiquer que j'utilise une autre appellation très simple et tout aussi efficace.
la PHOTO AUTOMATIQUE ! je sais, j'aurais tout aussi bien pu prendre le terme de photo automatisée (la nuance est subtile !!!) ou photo robotisée, etc. De même je ne suis pas chasseur photo mais photo-Naturaliste (spécialité Zoologie) en d'autres termes cela rassemble tous les modes de photographie où l'opérateur (le photographe) n'est pas forcément derrière son appareil.
Les clichés ci-après avaient été réalisés pour montrer le matériel et les systèmes et techniques de prise de vues et ne sont pas du tout adaptés à une présentation normale !
La théorie :
Voici un exemple très ancien sur diapo (scannée) que j'ai réalisé avec un NIKON FA motorisé sur trépied avec une télécommande à main, le sujet un Verdier d'europe Carduelis chloris (Linnaeus, 1758)
Si la pose est déjà bien, la netteté est un peu... juste !
autre exemple ci-après avec un sujet plus net grâce aux flash d'ont l'éclair bloque le mouvement apparent, sujet Rougegorge familier Erithacus rubecula (Linnaeus, 1758).
Enfin ci-dessous les oiseaux statiques sont plus facile à capter...
Sujet Bruant zizi Emberiza cirlus (Linnaeus, 1766)
Mais la photo automatisée demande à la fois de fortes connaissances des espèces, de bonnes notions de photographie, une grand maitrise du matériel photo !
Ainsi je suis rapidement passé de la photo avec un boitier seul à un reflex motorisé puis j'ai ajouté de la lumière ponctuelle (flash)
D'abord un flash solo.
Puis avec plusieurs flashs...
Ici le gros problème est la connectique pour relier les flashs au boitier.
Pour les connexion j'utilisais premièrement des XLR mâle/femelle
Ce qui me permettait à la fois d'allonger les câbles ici NIKON SC-17 et de multiplier les sources lumineuses (multi-flashs)
L'ensemble formait un matériel lourd, peu maniable et nécessitant des doigts délicats afin de ne pas détériorer les prises et câbles ! Tout cela pour un résultat très aléatoire...
Inversement le matériel était parfaitement accepté par l'animal !
ci-dessus Mésange nonnette Parus palustris (Linnaeus, 1758) qui utilise comme un reposoir un des trépied portant deux flashs !
En abrégé en lumière ambiante (soleil) on obtient çà :
Avec un flash on obtient çà :
Avec deux flashs on obtient çà :
Le plus gros problème est bien de déclencher la prise de vue au moment voulu afin d'avoir le sujet entier sur le cliché mais aussi et surtout de le voir... net !
aussi certains fabricants ont mi au point des appareils électronique fiable qui détectent par divers procédés un sujet en approche et déclenche automatiquement la prise de vue, génial !
J'avais essayé de reproduire il y a bien longtemps un tapis à déclenchement par contact, fonctionnant simplement, l'animal passant sur le tapis et appuyant plus ou moins mettait en contact deux partie qui sont normalement isolées et ainsi provoquait le déclenchement simple, rapide, efficace, cela n'a jamais marché !
La société JAMA découverte dans les années 80 commercialisait se genre d'accessoire photo, j'ai tout simplement copié le procédé pour l'adapter à mes besoins propres.
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